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Les Verts d'Amérique latine - une région merveilleusement mégadiversifiée - ont travaillé pour sensibiliser la société latino-américaine à l'importance de l'écopolitique dans le contexte actuel du changement climatique et ils le font au milieu de grandes difficultés face aux attaques constantes de autorités électorales et/ou gouvernements.
Des exemples récents de cette tendance sont les cas du Guatemala, du Mexique et de la Bolivie.
Au Guatemala, des membres du Comité exécutif du Mouvement vert ont été détenus illégalement pour empêcher l'enregistrement d'un parti vert capable de participer aux prochaines élections, en violation de leurs droits fondamentaux. Cette action, en plus de l'énorme atteinte à l'intégrité physique et psychologique des dirigeants verts qui ont été privés de liberté, a causé la perte d'années de travail consacrées à un projet d'écologie politique au profit du peuple guatémaltèque.
Au Mexique, l'Institut national électoral (INE) a violé la liberté d'expression de dizaines de célébrités, d'influenceurs et d'artistes, pour avoir exprimé leur affinité avec le Parti vert sur les réseaux sociaux lors des récentes élections de mi-mandat. Les mêmes autorités électorales, sans aucune preuve, ont accusé les Verts d'avoir acheté de la publicité en dehors des périodes de campagne en raison des messages de ces célébrités, infligeant une amende irrationnelle de plus de $ 2 millions de dollars pour tenter d'empêcher leur progression et leur influence croissante dans la société.
En Bolivie, après plus de 12 mois, les Verts n'ont toujours pas reçu de réponse de l'Organe électoral plurinational, qui doit autoriser la collecte de signatures pour le registre des membres, malgré le fait que, selon la loi, le délai de réponse maximum est de 6 mois. Cette manière évidente de saboter le travail politique des Verts par le Corps électoral plurinational a empêché l'enregistrement de leurs membres afin de participer aux récentes élections nationales et infranationales.
La Fédération des partis verts des Amériques, membre de l'organisation Global Greens qui réunit plus de 100 partis verts du monde, déplore les attaques des autorités électorales et/ou des gouvernements latino-américains contre les partis verts de la région, dans une tentative de stopper leur avancée face à l'influence grandissante des Verts dans le monde entier.
Fédération des partis verts des Amériques/ La Federación de Partidos Verdes de las Américas
